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Projet MICRORESCUE (ERC 2023-2028)

MicroRescue : Découvrir les mécanismes de rétablissement du microbiome pour promouvoir la résilience au changement climatique (contact : A. Shade)

La crise climatique de la Terre menace de perturber les services écosystémiques et de déstabiliser la sécurité alimentaire. Les communautés de micro-organismes, appelées microbiomes, assurent des fonctions essentielles qui fournissent une rétroaction sur le climat et soutiennent la santé des sols et des plantes. Cependant, il est peut-être possible de récupérer les populations et les fonctions microbiennes perdues après des perturbations environnementales. Ces recherches permettront d'élaborer des stratégies qui tirent parti de la réactivation sélective de microbes dormants pour favoriser la résilience des systèmes végétaux et des sols. La dormance microbienne étant très répandue dans le sol, la réactivation permet d'accéder à une biodiversité inexploitée et pourrait fournir des solutions pour maintenir les fonctions des écosystèmes affectés par le changement climatique. Cette recherche étudiera d'abord la capacité des bactéries dormantes du sol à sauver les microbiomes dans un climat changeant et, ensuite, l'utilité de la réactivation bactérienne pour soutenir la résilience des plantes au changement climatique. Ces travaux fourniront des informations générales sur la résilience des microbiomes et identifieront des cibles microbiennes pour des interventions visant à soutenir les sols et les cultures confrontés au changement climatique.                              https://ashley17061.wixsite.com/shadelab

Projet Into the Waste (GRAINE-ADEME 2023-2024)

Etude et optimisation du compostage en pied d'immeuble des déchets de cuisine et de table pour assurer la qualité sanitaire des composts (contact : S. Nazaret). Ce projet fait suite au projet MicrobioWaste concernant l’étude de l’innocuité sanitaire de déchets de cuisine et de table dans le but de valoriser ces déchets comme biofertilisants. Ici, nous nous intéressons aux composts de ces déchets de cuisine et de table en suivant la dynamique de quelques pathogènes et en la reliant à l’évolution de la diversité des communautés microbiennes.

Projet AMBITOME ( FR BioEEnViS 2023-2024)

AMibes et réchauffement climatique : rôle dans l'émergence de l'antiBIorésistance envirOnneMEtale (contact : T. Meyer). A travers ce projet nous cherchons à évaluer l’impact du réchauffement climatique sur i°) la composition du microbiome amibien, ii°) sur les fonctions de résistance et de production d’antimicrobiens de ce microbiome.

Projet SARA (ANR 2021-2024)

Surveillance des agents pathogènes émergents et de la résistance aux antibiotiques (contact : T. Vogel). Le projet déterminera la prévalence des virus pathogènes (y compris SARS-CoV-2), des indicateurs microbiens, de la résistance aux antibiotiques et des marqueurs de traçage des sources microbiennes (MST) dans les eaux usées, les eaux de surface, les eaux marines côtières, les sédiments et les mollusques bivalves (BMS) dans des bassins versants situés dans différentes zones climatiques. Les objectifs du projet sont les suivants : (i) l'harmonisation des méthodes, (ii) la détection du SARS-CoV-2 dans les eaux usées brutes en tant que biomarqueur des cas de COVID-19, (iii) la surveillance des virus entériques, des résistances aux antibiotiques et des marqueurs MST dans les environnements aquatiques, (iv) l'évaluation des sédiments et des BMS en tant que réservoirs intégraux, (v) la détermination de l'impact du climat et des événements météorologiques extrêmes, et (vi) l'évaluation des risques microbiens pour les ressources en eau.

Projet CONTACT (ANR 2021-2024)

Conséquences pour les écosystèmes aquatiques de l'administration d'antimicrobiens et d'antiparasitaires dans la pisciculture (contact : T. Vogel). Dans ce projet, nous  étudions les conséquences de l'application d'antimicrobiens/antiparasites en aquaculture pour les espèces de poissons de culture ainsi que pour les environnements aquatiques. Pour tenir compte de la variabilité des pratiques aquacoles dans le monde, quatre exemples représentant des systèmes typiques des tropiques, de la Méditerranée et de la zone tempérée seront étudiés, y compris les environnements d'eau douce et marins.

Projet EiCLaR (H2020 2021-2024)

Biorémédiation in situ améliorée pour l'assainissement des terres contaminées (contact : T. Vogel). EiCLaR, en tant que consortium UE/Chine, développe des innovations scientifiques et techniques pour les technologies de biorestauration des sites et sols pollués in situ qui seront directement développées dans des processus industriels pour le traitement rapide, efficace et rentable d'une série de polluants environnementaux tels que les solvants chlorés, les métaux lourds, les pesticides, etc. Ces technologies (électro-nanobiorémédiation, bioaugmentation innovante, remédiation bioélectrochimique, phytoremédiation améliorée) permettront aux approches de biorémédiation d'étendre leur champ d'application aux sites industriels et aux eaux qui contiennent des mélanges complexes de polluants à forte concentration.                https://eiclar.eu